• PPS Villa Arnaga

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    COLOMBA
    Vendredi 13 Septembre 2019 à 08:35

    VILLA ARNAGA

    La Villa Arnaga est une maison construite par Edmond Rostand à Cambo-les-Bains (Pyrénées Atlantiques), au début du XXe siècle.

    La Villa et son parc, aujourd'hui propriété de la commune de Cambo-Les-Bains, abrite le musée Edmond Rostand.

    Arraga modifié en" Arnaga", par Edmond Rostand, pour sa sonorité, signifie " Lieu de pierre", en langue Basque.

    Edmond Rostand a 30 ans, lorsque mal remis d'une pleurésie contractée pendant les répétitions de l'Aiglon, il loue à Cambo, la villa Etchegorria.

    A son retour à Paris, où il vient d'être élu à 'Académie Française (1901), il achète une parcelle située sur la colline où serpente, l'Arraga...

    Il aménage le terrain, de 1903 à 1906, fait construite la Villa où il écrira " Chantecler".

    On compte parmi les amis, qui participent aux réceptions fastueuses qui s'y déroulent et qui conduiront son propriétaire à la ruine. Les droits d'auteur de Chantecler y sont engloutis..

    Après la mort de Rostand , le mobilier et sa bibliothèque sont dispersés, dont en particulier des panneaux anciens et précieux en laque de Coromandel.

    La municipalité achète la Villa en 1960, pour en faire le musée. Gérard Depardieu a fait don au musée de son César, reçu en 1991, pour son interprétation dans Cyrano de Bergerac, il est exposé dans la bibliothèque.

    La Villa, la conciergerie pour ses façades et toitures, l'ancien moulin pour ses façades, les jardins, bosquets et l'orangerie, sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 3/2/1995.

    LA VILLA : Il s'agit d'une grande maison Basque, que Rostand fit construire par l'architecte Joseph Albert Tournaire. La Villa est un des premiers exemples du style néo basque.

    Rostand imagine et fait les décorations intérieures, pensées comme un décor de théâtre. Elle possède 40 pièces sur près de 600m2 au sol, en divers styles : anglais (pour le hall ) , Chinois (pour le fumoir) ou Louis XVI.

    Le peintre  Gaston la Touche contribua à sa décoration, en peignant d'importantes toiles murales.

    La Villa bénéficiait dès l'origine de l'électricité, d'un calorifère à air chaud et du téléphone.

    Sur une plaque au dessus de la porte d'entrée, sont gravés des mots de Rostand :

    "Toi qui vient partager notre lumière blanche

    Et t'asseoir au festin des horizons changeants

    N'entre qu'avec ton coeur, n'apporte rien du monde

    Et ne raconte pas ce que disent les gens "

    Quatrain qui fut repris ( avec de légères variantes) vers 1920, par son propriétaire au château de Dampierre-sur -Bantonne (17).

    LES JARDINS : dessinés par Rostand lui-même. Le parc s'orne de 15 hectares de jardins à la française et à l'anglaise, de pavillons, de bassins et surtout d'un long canal, d'un grand portique, de deux pavillons ouverts symétriques et inspiré du monument qui ferme la perspective du parc du palais de Shönbrunn (Autriche) et d'une orangerie classique.

    Rénové en 2914, avec la restitution de treillage du "Coin des Poètes", l'ensemble comprend le jardin à la Française, un pavillon à pergola, qui se reflète dans la pièce d'eau, où Rostand recevait ses hôtes du haut d'un balcon, en déclamant des vers.

    Sur la partie arrière, un jardin à l'Anglaise, fait parti du Conservatoire des Jardins et Paysages. Association fondée en 1985 et porte le label "de jardin Remarquable".

    Rostand qui avait de nombreux moyens financiers fit venir de la forêt de Saint Pée, des chênes centenaires pour les planter dans le parc.

    Petite anecdote :

    En novembre 1918, alors qu'il s'apprête à regagner Paris, afin de participer aux célébrations de l'Armistice, Rostand s'offre une dernière promenade, dans le jardin de sa propriété...A son bras, sa jeune maîtresse, Comédienne Mary Marquet..

    Soudain près de l'orangerie, un affreux spectacle saisit le couple : la centaine de pigeons blancs, qui occupaient la volière, sont disséminés sur le sol, tous les volatiles sont morts.

    Rostand très peiné, presse le pas vers la maison, quand soudain, un dernier pigeon, un survivant, vient mourir à ses pieds. Mary Marquet, très choquée, craint que cette mystérieuse hécatombe ne soit un mauvais présage !..

    Trois semaines plus tard, Edmond Rostand, meurt chez lui à Paris, terrassé par la grippe espagnole"......

    Le Musée Arnaga, est chargé d'histoires, et l'on en apprend plus sur Edmond Rostand , sur sa vie, ses désirs et son amour pour cet  endroit, qu'il a crée, et qu'il aimait tant.

    C'est un joli lieu, il n'est pas parti, il est là..et je suis certaine, qu'il est très fier de ce que l'on a pu faire de cette maison et de son joli jardin et parc..

    Si vous allez à la Villa Arnaga, vous le rencontrerez certainement au détour d'un vieux chêne, qu'il a fait installer dans son parc..qui sait ..

    Bonne journée.. bisous .

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