En Italien Pereasto. Charmante et paisible petite ville à l'architecture baroque et sans aucune construction moderne.
Parast est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Au large de Perast se trouvent deux îlots : à gauche l'île aux Morts, avec le monastère Saint-Georges . Elle est plantée de cyprès et abrite le cimetière du village, . Mentionné pour la première fois en 1166. Attaqué à de nombreuses reprises le monastère a été aussi victime de tremblements de terre. Une nouvelle église a été construite au XVII e siècle. En 1812, l'île fut prise par les français, en 1814 par les Autrichiens avant de revenir aux habitants de Perast. On peut louer des bateaux pour y accéder, et s'y baigner à loisir.
A droite l'île Notre-Dame-du-Rocher, qui est un îlot artificiel de 3000m2, créé par les habitants de Perast au XVe siècle. Chaque année le 22 juillet à lieu un pèlerinage célèbre la "Fasinada", pour commémorer la découverte de l'icône de la vierge, et consolider l'îlot en y ajoutant leurs pierres.
Perast est situé sur la rive nord des Bouches de Kotor à l'extrémité d'un cap qui sépare le golfe de Kotor du golfe de Risan.
Au XVIIe siècle, Perast avait le contrôle du détroit des chaines métalliques que la ville de Perast avait tendues sous la mer, d'un côté du golfe du village de Kamenari à l'autre, afin de se protéger des fréquentes attaques de pirates. Les chaînes ne furent pas assez suffisantes, car la ville fut pillée au XVIIe siècle, ce qui marque son déclin. Le village fait partie de la commune de Kotor. Perast appartint à la République de Venise de 1420 à1797, et l'on peut encore aujourd'hui reconnaitre cette influence sur les façades de ses dix-neuf palais baroques, témoins de son ancienne grandeur et de ses 17 églises catholiques et notamment l'église de Saint Nicolas dont le clocher surplombe la place principale, installée au milieu du village, face à la mer. Elle fut construite entre le XVe siècle de le XVIIe siècle, sur les plans de l'Italien Guiseppe Beati. Elle ne fut jamais achevée. L'église se distingue par son imposant clocher le plus élevé de la baie de Kotor.
C'est en 1691 qu'Yvan Scarpe commença la construction de cet imposant clocher de 55 mètres de hauteur, avec 5 étages et une série de loges réparties pour un coût de 55000 ducats. Une inscription placée au dessus du portail d'entrée, commémore la défaite des Turcs. L'église Notre Dame du Rosaire, avec son clocher octogonal fut construite en 1687 par l'archevêque Andrija Zmajevic sur les hauteurs voisines de son palais.
Perast connut son apogée au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, grâce à un commerce maritime florissant auquel son importante marine marchande prenait part. Ce fût l'âge d'or de la construction . Les entreprenants capitaines de ces navires se firent construire pour leur retraite de magnifiques palais. Le village compte plus d'une dizaine de ces palais dispersés le long du front de mer et sur les flancs de la colline Sainte-Elie.
Ces somptueux édifices dominent encore le paysage urbain de Perast. Le plus célèbre des palais, celui des frères Bujovic fut construit en 1694, d'après les plans d'un architecte Vénitien, Giovanni Batista Fonte. Une légende rapporte que l'architecte, son oeuvre accomplie, on lui posa la question, à savoir s'il pouvait construire un palais encore plus beau..il répondit qu'il le pouvait!.. C'est pourquoi on le précipita du haut d'un balcon, afin que le palais restât inégalable (Le pauvre bougre!..)
Ce palais abrite désormais le Musée Maritime de la ville de Perast.
Bien que la ville fut très exposée à la frontière de l'Empire Ottoman, l'ancienne Perast ne possédait pas de remparts, mais était protégée par une dizaine de Tours de guet indépendantes appelé "cardaci". Elles furent construites par la marine de la République de Venise au XVe siècle et XIIe siècle.
La ville passe ensuite sous la domination de Venise en 1420. Il ne reste plus qu'une seule Tour et les ruines de l'unique forteresse Sainte-Croix (Santa Croce) du XVI (1570) qui s'élève au dessus de la ville. Bien que n'étant pas entourée de murailles Perast ne fut jamais prise par les Turcs.
Au XIXe siècle, la ville perdit de son importance et sa population tomba, en 1910, à 430 habitants.
A l'heure actuelle c'est un joli village, belle image de carte postale, vraiment cela donne envie d'y aller ..
Merci Aldo pour cette découverte tout à fait plaisante .
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PERAST
En Italien Pereasto. Charmante et paisible petite ville à l'architecture baroque et sans aucune construction moderne.
Parast est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Au large de Perast se trouvent deux îlots : à gauche l'île aux Morts, avec le monastère Saint-Georges . Elle est plantée de cyprès et abrite le cimetière du village, . Mentionné pour la première fois en 1166. Attaqué à de nombreuses reprises le monastère a été aussi victime de tremblements de terre. Une nouvelle église a été construite au XVII e siècle. En 1812, l'île fut prise par les français, en 1814 par les Autrichiens avant de revenir aux habitants de Perast. On peut louer des bateaux pour y accéder, et s'y baigner à loisir.
A droite l'île Notre-Dame-du-Rocher, qui est un îlot artificiel de 3000m2, créé par les habitants de Perast au XVe siècle. Chaque année le 22 juillet à lieu un pèlerinage célèbre la "Fasinada", pour commémorer la découverte de l'icône de la vierge, et consolider l'îlot en y ajoutant leurs pierres.
Perast est situé sur la rive nord des Bouches de Kotor à l'extrémité d'un cap qui sépare le golfe de Kotor du golfe de Risan.
Au XVIIe siècle, Perast avait le contrôle du détroit des chaines métalliques que la ville de Perast avait tendues sous la mer, d'un côté du golfe du village de Kamenari à l'autre, afin de se protéger des fréquentes attaques de pirates. Les chaînes ne furent pas assez suffisantes, car la ville fut pillée au XVIIe siècle, ce qui marque son déclin. Le village fait partie de la commune de Kotor. Perast appartint à la République de Venise de 1420 à1797, et l'on peut encore aujourd'hui reconnaitre cette influence sur les façades de ses dix-neuf palais baroques, témoins de son ancienne grandeur et de ses 17 églises catholiques et notamment l'église de Saint Nicolas dont le clocher surplombe la place principale, installée au milieu du village, face à la mer. Elle fut construite entre le XVe siècle de le XVIIe siècle, sur les plans de l'Italien Guiseppe Beati. Elle ne fut jamais achevée. L'église se distingue par son imposant clocher le plus élevé de la baie de Kotor.
C'est en 1691 qu'Yvan Scarpe commença la construction de cet imposant clocher de 55 mètres de hauteur, avec 5 étages et une série de loges réparties pour un coût de 55000 ducats. Une inscription placée au dessus du portail d'entrée, commémore la défaite des Turcs. L'église Notre Dame du Rosaire, avec son clocher octogonal fut construite en 1687 par l'archevêque Andrija Zmajevic sur les hauteurs voisines de son palais.
Perast connut son apogée au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, grâce à un commerce maritime florissant auquel son importante marine marchande prenait part. Ce fût l'âge d'or de la construction . Les entreprenants capitaines de ces navires se firent construire pour leur retraite de magnifiques palais. Le village compte plus d'une dizaine de ces palais dispersés le long du front de mer et sur les flancs de la colline Sainte-Elie.
Ces somptueux édifices dominent encore le paysage urbain de Perast. Le plus célèbre des palais, celui des frères Bujovic fut construit en 1694, d'après les plans d'un architecte Vénitien, Giovanni Batista Fonte. Une légende rapporte que l'architecte, son oeuvre accomplie, on lui posa la question, à savoir s'il pouvait construire un palais encore plus beau..il répondit qu'il le pouvait!.. C'est pourquoi on le précipita du haut d'un balcon, afin que le palais restât inégalable (Le pauvre bougre!..)
Ce palais abrite désormais le Musée Maritime de la ville de Perast.
Bien que la ville fut très exposée à la frontière de l'Empire Ottoman, l'ancienne Perast ne possédait pas de remparts, mais était protégée par une dizaine de Tours de guet indépendantes appelé "cardaci". Elles furent construites par la marine de la République de Venise au XVe siècle et XIIe siècle.
La ville passe ensuite sous la domination de Venise en 1420. Il ne reste plus qu'une seule Tour et les ruines de l'unique forteresse Sainte-Croix (Santa Croce) du XVI (1570) qui s'élève au dessus de la ville. Bien que n'étant pas entourée de murailles Perast ne fut jamais prise par les Turcs.
Au XIXe siècle, la ville perdit de son importance et sa population tomba, en 1910, à 430 habitants.
A l'heure actuelle c'est un joli village, belle image de carte postale, vraiment cela donne envie d'y aller ..
Merci Aldo pour cette découverte tout à fait plaisante .
Bonne soirée à tous et toutes. Bisous.