• PPS Le Macareux moine

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    Colomba
    Mercredi 17 Juin 2015 à 17:42

    LE MACAREUX MOINE:

    Perroquet de mer, clown de mer, le macareux moine doit ses appellations à son curieux bec bigarré, qui lui a donné sa notoriété.

    Proche parent des pingouins, il en a la solennelle livrée noire et blanc et vit au sein de colonies prospères dans l'Atlantique nord.

    Les fossiles sont trop peu nombreux pour permettre de retracer l'histoire du macareux moine, de façon satisfaisante.

    Les alcidés dont cet oiseau fait partie, aux côtés du pingouin et des guillemots, et d'autres familles d'oiseaux conduit à une vue d'ensemble généralement reconnue.

    Les alcidés seraient issus d'un ancêtre commun, dont l'apparence devait être très proche de celle du Goéland actuel. Cet ancêtre est sans doute apparu durant la seconde moitié du crétacé ou au début du paléocène entre 100 et 6OO millions d'années avant notre ère.Il était capable de voler ou se déplacer sur l'eau.

    Le macareux possède des pattes efficaces sous l'eau ainsi qu'à terre., elles sont fonctionnelles.

    A l'heure actuelle les macareux noirs se comptent par millions et leurs colonies peuplent les côtes Atlantique, à chaque saison de reproduction.

    Les macareux sont des oiseaux grégaires qui se déplacent et pêchent en groupe toute l'année. Ils quittent les falaises tous à la même époque et gagnent la haute mer pour hiverner. Le moment du départ n'est pas le même pour toutes les colonies: les sites méridionaux sont abandonnés les premiers, dès le mois d'août, tandis que les septentrionaux sont déserté que pendant la première moitié de septembre.

    La vie des macareux en mer, leurs déplacements et leurs aires d'hivernage ne sont pas bien connus.Il faudrait baguer 200 macareux pour espérer en reprendre un seul..Ils se dispersent,   un peu partout Groenland et en Norvège au sud de la limite des glaces..Ceux de France, d'Islande , de Grande Bretagne, demeurent pour certains en mer du nord, d'autres vers les côtes marocaines, ils se dispersent dans l'Atlantique jusqu'à Madère  ou vers la Méditerranée, jusqu'en Sicile.

    C'est pendant l'hivernage, quand ils sont en pleine mer que le macareux change de plumage. Cette mue partielle affecte, les grandes plumes des ailes, les rémiges et les plumes de la queue. Les rectrices entre octobre et avril. Alors les oiseaux ne peuvent plus voler pendant quelques semaines.

    Un peu plus tard, les macareux commencent leurs couleurs nuptiales. Les teintes du bec et des pattes s'avivent et dès fin  mai, les colonies rejoignent les entablements rocheux côtiers et les falaises pour quelques mois d'été. Entre fin février et fin mai, pendant quelques mois passés à terre, le bec connait une véritable métamorphose. Il augmente de volume en se couvrant d'un étui cornu et coloré formé à partir d'une prolifération des cellules constituant le bec lui-même. Cet ornement provisoire et bigarré joue un rôle important au moment de l'accouplement..il tombe ensuite fin juillet et septembre.

    Ainsi l'hiver il est moins coloré.

    Il se nourrit avant tout de petits poissons en plongée ou sous la surface à faible profondeur..Il mange aussi des mollusques, calamars crustacés..il peut plonger à 40 mètres de profondeur..

    Les poissons sont des lançons, harengs, sprats, capelans, maquereaux, merlans, lieux noires, morues, églefins et des crevettes..

    Ils font des nids dans des terriers accrochés à flanc de falaise; le même terrier est réutilisé par le même couple..Un seul oeuf, par terrier (début avril). Il est couvé par la femelle, que le mâle relaie parfois pour de courtes périodes. Incubation 39 jours.

    Le jeune reste au nid de 5 à 12 semaines. Puis les jeunes sont abandonnés par les adultes, qui gagnent la haute mer, à l'approche de l'hiver.

    Livrés à eux-mêmes, ils finissent par quitter le terrier, souvent à la tombée de la nuit et cherchent à gagner la mer, courant, voletant avec plus ou moins de difficultés. S'il le faut, ils se jettent dans le vide. Ils ne tardent pas à savoir plonger, pêcher et gagnent bientôt le large.(Le pauvre!...)

    Au printemps suivant, il reviendront le plus souvent à la colonie, au sein de laquelle ils sont nés..

    Merveilleuse vie de ce bel oiseau, qui ne ressemble à aucun autre, qui est fort sympathique au demeurant..

    Très intéressante sa petite vie..

    Bonne fin de journée à tout le monde..et bisous.

     

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