John William Godward est né le 9/8/1861 à Baltersea un quartier de Londres, dans une famille bourgeoise au train de vie confortable qui voit d'un mauvais oeil son projet de se diriger vers une carrière artistique.
Peintre anglais de la fin de la période raphaélite et néo-classique. Il était le protégé de Sir Lawrence Alma-Tadena, et son style est tombé en désuétude avec l'avènement de peintres comme Picasso.
A Yellow Turban, est sa première toile exposée à l'occasion de l'exposition d'été de la Royal Academy en 1887. Il continu à y exposer jusqu'en 1905 date à laquelle il vend ses oeuvres via des intermédiaires privés.
Un premier voyage en Italie 1904-1905..sans doute dans la région de Naples lui laisse une forte impression.
Il est très marqué par sa visite à Rome et les ruines de Pompéi.
Il retourne s'installer en Italie, quelques années plus tard en 1911, alors qu'il atteint le sommet de sa carrière, avec l'un de ses modèles. En 1912, sa famille interrompt tout contact avec lui et coupe même son image des photos de famille !...
Il y reste dix années, puis se sentant trop isolé il revient en 1921 en Angleterre.
Il y peindra encore 5 toiles avant de se donner la mort. Son ultime tableau qui est aussi l'un des tout derniers du mouvement néo-classique britannique reçoit le titre de "Contemplation".
A la suite de son suicide sa famille brûle tous ses papiers et documents, ce qui a laissé peu d'éléments pour reconstituer sa biographie.
Sa carrière a eu beaucoup à souffrir du désintérêt croissant du public au début du XXe siècle pour la peinture de genre gréco-romaine.
Il fait preuve de beaucoup d'habileté dans le rendu des textures (notamment le marbre) et les étoffes ainsi que dans les dispositions des formes pour parvenir à un résultat esthétique.
Ses tableaux sont consacrés avant tout à exalter la beauté féminine sans charge novatrice ni émotive.
L'une de ses peintures les plus connues est "Dolce Far Niente" 1904, qui se trouve actuellement dans la collection d'Andrew Lloys Webber.
La beauté sereine et sensuelle des jeunes modèles placés très souvent seuls dans un décor à l'antique servis par une exécution technique étonnante font des tableaux de John William Godward un véritable hymne à l'image de la femme.
Cet artiste a consacré sa vie à la peinture de la femme, dans toute sa beauté resplendissante, un peu romantique, toujours bien mise en évidence dans ses voiles vaporeux et transparents, si subjectifs noués sous la poitrine, à la ceinture par des rubans de soie colorée, comme pour mieux souligner les formes du corps.
Les habits chatoyants, si légers, aux teintes si remarquablement assorties - portés- lorsqu'elles en ont, par le même type de modèle féminins à la pose nonchalante sur fond gréco-romain rendent l'oeuvre de John William Godward, reconnaissable entre toute.
John William Godward, s'est suicidé par le gaz le mercredi 13/12/1922 à Londres.
Sa vie reste un mystère, un véritable livre censuré, scellé et protégé par sa famille..
Il est enterré au cimetière de Brompton à l'ouest de Londres.
Je pense qu'il a du être très malheureux du rejet de sa famille..C'est une histoire bien triste, pour un homme qui avait un tel talent.
Il nous reste ses toiles à admirer, et elles sont superbes..Merci Monsieur John William Godward !
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JOHN WILLIAM GODWARD (Artiste Peintre)
John William Godward est né le 9/8/1861 à Baltersea un quartier de Londres, dans une famille bourgeoise au train de vie confortable qui voit d'un mauvais oeil son projet de se diriger vers une carrière artistique.
Peintre anglais de la fin de la période raphaélite et néo-classique. Il était le protégé de Sir Lawrence Alma-Tadena, et son style est tombé en désuétude avec l'avènement de peintres comme Picasso.
A Yellow Turban, est sa première toile exposée à l'occasion de l'exposition d'été de la Royal Academy en 1887. Il continu à y exposer jusqu'en 1905 date à laquelle il vend ses oeuvres via des intermédiaires privés.
Un premier voyage en Italie 1904-1905..sans doute dans la région de Naples lui laisse une forte impression.
Il est très marqué par sa visite à Rome et les ruines de Pompéi.
Il retourne s'installer en Italie, quelques années plus tard en 1911, alors qu'il atteint le sommet de sa carrière, avec l'un de ses modèles. En 1912, sa famille interrompt tout contact avec lui et coupe même son image des photos de famille !...
Il y reste dix années, puis se sentant trop isolé il revient en 1921 en Angleterre.
Il y peindra encore 5 toiles avant de se donner la mort. Son ultime tableau qui est aussi l'un des tout derniers du mouvement néo-classique britannique reçoit le titre de "Contemplation".
A la suite de son suicide sa famille brûle tous ses papiers et documents, ce qui a laissé peu d'éléments pour reconstituer sa biographie.
Sa carrière a eu beaucoup à souffrir du désintérêt croissant du public au début du XXe siècle pour la peinture de genre gréco-romaine.
Il fait preuve de beaucoup d'habileté dans le rendu des textures (notamment le marbre) et les étoffes ainsi que dans les dispositions des formes pour parvenir à un résultat esthétique.
Ses tableaux sont consacrés avant tout à exalter la beauté féminine sans charge novatrice ni émotive.
L'une de ses peintures les plus connues est "Dolce Far Niente" 1904, qui se trouve actuellement dans la collection d'Andrew Lloys Webber.
La beauté sereine et sensuelle des jeunes modèles placés très souvent seuls dans un décor à l'antique servis par une exécution technique étonnante font des tableaux de John William Godward un véritable hymne à l'image de la femme.
Cet artiste a consacré sa vie à la peinture de la femme, dans toute sa beauté resplendissante, un peu romantique, toujours bien mise en évidence dans ses voiles vaporeux et transparents, si subjectifs noués sous la poitrine, à la ceinture par des rubans de soie colorée, comme pour mieux souligner les formes du corps.
Les habits chatoyants, si légers, aux teintes si remarquablement assorties - portés- lorsqu'elles en ont, par le même type de modèle féminins à la pose nonchalante sur fond gréco-romain rendent l'oeuvre de John William Godward, reconnaissable entre toute.
John William Godward, s'est suicidé par le gaz le mercredi 13/12/1922 à Londres.
Sa vie reste un mystère, un véritable livre censuré, scellé et protégé par sa famille..
Il est enterré au cimetière de Brompton à l'ouest de Londres.
Je pense qu'il a du être très malheureux du rejet de sa famille..C'est une histoire bien triste, pour un homme qui avait un tel talent.
Il nous reste ses toiles à admirer, et elles sont superbes..Merci Monsieur John William Godward !
Bonne fin de semaine à tous et toutes. Bisous.