J'avais fait un long commentaire..J'ai oublié de taper sur "envoyer".. je recommence mais, je vais le réduire!

LES BANCS PUBLICS..

Juste dire que les bancs font partie de l'imagination et ont été cités par de nombreux artistes (Flaubert, Aragon; Brassens ou encore Jean Tardieu).

Perpignan a crée la polémique en supprimant ses bancs publics sous prétexte qu'ils sont un lieu de rassemblement pour les S.D.F; Angoulême aussi, avait provoqué la polémique après avoir grillagé ses bancs en décembre 2014...

Honte à eux..J'espère que depuis ils ont réparé cette faute énorme..Les bancs sont à tout le monde..

Ils sont partout et pourtant on ne les voit pas. Ou plutôt, on ne les remarque pas. D'une couleur timide et de matériaux sobres, les bancs publics jalonnent les trottoirs de Paris et d'ailleurs, offrant aux piétons une aire de repos propice à la méditation.

Ils sont parfois un lieu privilégié de bavardages où l'on refait le monde en toute liberté, caché des autres par le simple fait d'être à la vue de tous. D'autres solitaires les choisissent pour déguster sur le pouce leur repas de midi.

Enfin,  certains profitent en toute simplicité du banc, pour ce qu'il est : un siège..

Le banc est un médiateur de réflexion personnelle? Certains s'en servent comme salle de lecture, d'autres comme cabine téléphonique, d'autres comme escale sur l'itinéraire piéton. Vous pourrez y voir des amis, discuter, succéder à un homme s'en servant de repose-pieds, pour relacer ses chaussures, tout cela après qu'un sans abri y eut fait la sieste.

Les bancs appartiennent à tous et tous se les approprient, pour le meilleur et pour le pire.

Georges Brassens à chanté" les Bancs Publics", comme lieu privilégié des romantiques amateurs  de baisers langoureux. Les bancs sont en effet chargés d'histoires, dont nous ignorons tout.

Qui n'a pas eu un premier petit rendez-vous d'amour, sur un banc? ..Moi oui, et j'en garde un très doux souvenir..Canal du Midi à Toulouse..Merci Aldo de m'y avoir fait penser..

De ces petites aventures passées, il ne reste souvent que deux initiales gravées au couteau, dans les lames de bois.., nous rappelant que si le banc ne signifie rien pour nous, il est pour d'autres le symbole où tout commence et où tout s'achève.

Le banc est dans l'imaginaire collectif un objet soudé au sol, qui voit passer les siècles sans vieillir.

Quel endroit permet en toute simplicité de regarder aller et venir (gratuitement) des heures durant des âmes, sans que celles-ci s'en aperçoivent !.. Possible de dévorer son journal sans préoccupation?..Ou l'on peut encore accoster une jolie fille sans crainte d'un revers public embarrassant !..

C'est un objet indémodable ancré dans nos mythes.

Un peu d'histoire: Les bancs apparaissent avec la ville à l'époque classique, on les appelait "exèdres". Au Moyen-Age, ils sont intégrés aux bâtiments. Ils agrémentent ensuite, parcs et jardins, canaux et promenades publiques.

Plus tard c'est le baron Haussmann et son architecte Davioud qui ponctuèrent les rues parisiennes de divers mobiliers, dont les bancs.

Ces bancs étaient disposés dans l'alignement des arbres en bordure des trottoirs.

Sujet très intéressant..je remercie Aldo..

Bonne fin de journée à tout le monde..Bises.